en  noir le texte écrit dans le blog .

en couleurs mes contributions / réflexions .... 

Pour l'instant, les travaux avancent convenablement et on est en Août ...

Le décapage du pont AVant est lancé ...




Il sera ensuite recouvert d'un contreplaqué  ( que l' on espère de qualité "marine" pour assurer une bonne longévité )




Il y avait à l' époque à hauteur de la timonerie, de chaque côté sur les passavants 2 manches à air en bronze chromé .
- la plus grande dirigée vers l' AVant servait à alimenter en air frais la cale des machines ...
- la plus petite, dirigée vers l' ARrière permettait à l'air chaud de s'échapper de la cale moteur.

Ci-dessous, entourée en Jaune on aperçoit ( faiblement ) cette fameuse ouïe d'aération ... du passavant tribord ...



Ces "ouïes" d'aération étant posées à plat pont, pour éviter que l' eau de ruissellement de pluie ( ou d'embruns ) venant de l' avant et coulant sur le passavant ne rentre dans la cale moteur,
il y avait un petit champlat de bois en travers du passavant ( avec une faible hauteur de 6 mm environ il ne créait pas d'obstacle en marchant sur le passavant )

Ce champlat partait de la cabine et s'interrompait à environ 8 cm du pavois pour que l'eau de ruissellement continue son cheminement vers l' ARrière du passavant.

La longueur du champlat étant d'une vingtaine de cm alors que l' ouïe d'aération n'empiétait que d'une quinzaine de cm, le "barrage" qu'il formait était largement suffisant pour limiter les entrées d'eau dans la cale moteur...
mais laissait ainsi un petit passage ( du coté extérieur du passavant ) pour assurer l'écoulement du ruissellement sur le pont

Vous vous demandez sans doute POURQUOI    je vous explique ce "détail"    qui vous apparait insignifiant ???      

Voici une vue du passavant Babord ... et comme vous pouvez le constater, il semble sérieusement dégradé   .

Je vous ai tracé ( approximativement ) en rouge, l'emplacement du "champlat" ... On en en voit d'ailleurs 3 vis de fixation entourées en rouge ...



On distingue également le revêtement de l' époque en NAUTOLEX qui était une sorte de "lino" mince sur lequel était dessiné un motif de lattes de teck.
Visuellement c'était sympa  

où les choses se compliquent, c'est que , si pour une raison ou une autre, ...
par exemple des feuilles mortes empechaient le ruissellement de l'eau sur les passavants, il pouvait alors se former une mini flaque d'eau ....

Et si la situation durait longtemps sans le moindre entretien, l' eau pouvait finir par s'infiltrer entre le Nautolex et le pont en bois   ...
... et cette eau, relativement à l' abri de l'air ... pouvait tranquillement faire son travail de dégradation de toute la partie bois environnante  

Et là, manifestement il y a un trou dans le passavant UNIQUEMENT au seul endroit où était censé couler l' eau !  

Et apparemment, le manque d' entretien semble avoir duré .. un "temps certain" qui n'a pas été sans MAUVAISES   conséquence pour CERTAINS endroits des passavants ... ainsi que ...

le pont ARrière manifestement pourri  



Le pont AR sera donc refait en CTP



... comme les passavants ...




Est-ce que ce seront les seules "mauvaises découvertes" ?

Que va-t-il se passer ensuite ?




C'est ce que nous détaillerons dans ... les prochains épisodes ...  


Une restauration d'un bateau en bois n'étant pas forcément une chose aisée s'il y a eu un manque d' entretien   ....  





287 400

Oui Denis, après ce 3ème récit de restauration on fera un petit récap' des choses à réfléchir et des "pré - requis" AVANT de se lancer dans une telle opération ...

Voyons la suite  ...

Un éolienne s'occupe des batteries ...  



A noter le hublot tournant comme c'était la tendance à l' époque    Faut dire que dans ces années là, les essuies glaces n' étaient pas "marinisés".

C'étaient donc des modèles "automobiles" qui n'avaient pas été "vraiment" conçus pour fonctionner avec des embruns salés et en environnement constamment humide  

Bref leur longévité de fonctionnement était sacrément raccourcie   ...

A contrario, les hublots tournant de tout temps ont été conçus pour les navires avec les contraintes de fonctionnement intégrées dès leur conception ...




La pause s'impose ... dans les travaux ... faut faire rentrer les sous ...

 


QUE VA-T-IL  SE PASSER  ENSUITE  ? ....  c'est  ce  que  nous  verrons ...   dans ...  les  PROCHAINS  épisodes




287 500

deux mois plus tard ....    voyons où en est l' état d' esprit de l' initiateur du projet  



Je n' ai pas trop compris l'allusion de l' auteur vis-à-vis de sa Frangine  ( et, ...  peu importe d'ailleurs .. )

mais son hypothèse ( pour le moins pessimiste   ) sur le futur ( et notamment l'aspect financier ) me donne quelques inquiétudes sur la poursuite et la finalisation du projet ...  

Bref, on va ENCORE être obligé d' ATTENDRE le prochain numéro   ...  



287 880 ; en gros , à chaque parution il y a une centaine de passages sur ce fil de discussion  

Et bien sacrée aventure !!
Merci Michel.

C'est sur !

C'est le moins qu'on puisse dire !!



Je ne fait que reprendre les infos se trouvant sur un blog ...
Donc ce n' est pas moi qui m' était lancé dans un tel " challenge" ( limite "mission suicide"  )

SI je devais me lancer dans ce genre ... d'entreprise  ...

ET que je serai seul à bosser, je me limiterai à une longueur de 6m voire 6m50 maxi .

A plusieurs personnes compétentes, motivées et disponibles ( eh OUI il faut ces TROIS QUALITES simultanées , s'il n' y en a que 2 , çà va pas le faire  !  ) ,
on peut entreprendre un chantier plus conséquent , mais UNIQUEMENT si on a
1) le temps avant l' utilisation du boat
2) l'argent

Mais tout cela n'est VRAIMENT possible que si on bosse dans de "bonnes" conditions autrement dit
- à proximité de son domicile  maxi 30 minutes
- avec un endroit ou il y a au moins de l' électricité en puissance suffisante ( pas une rallonge de 100 m de long et un fusible de 6 ampères qui pète toutes les 5 min )
- si possible un endroit abrité de la pluie, du soleil et a température ni polaire ni caniculaire .....

là , dans le cas de notre ami, d'après moi il a cumulé un bon paquet de handicaps au départ, ce qui n' a pas arrangé ses affaires et ... son moral par moment comme on a pu le voir

Perso, si j'achetais un bateau en bois a l' état extérieur "fatigué",
1 d'abord j'aurais fait venir un expert pour avoir son avis sur l' état réel et une vague estimation du cout de la remise en état
2 je commencerai d' ABORD par PRESERVER l' extérieur avant de commencer à m' attaquer au toit intérieur de la cabine ... qui peut attendre ...
Proteger l' extérieur ne va pas l' arranger , mais au moins , si déjà on commence par arreter sa dégradation ( s'il en est encore temps  .. )  ce sera déjà cela ...     

il faut absolument gérer une restauration en mode projet

C’est bien dommage.
Je partage ton avis sur la taille du bateau lorsqu’on travaille seul.
Quant au budget et à la motivation, je comprends parfaitement !!
Ça fait un peu plus d’un an que je suis sur le Doral, si on rajoute un an sur le Verado. Et bien, c’est long, surtout quand on y passe les WE, les vacances et les soirées en recherche.
Et pour le budget, le mien est dépassé mais cela reste intéressant. Maintenant, sur un projet comme ça, c’est probablement pas la même...
Merci encore Michel.

Magnifique ta flèche bleue !!
Tu as prévu de nous parler de cette restauration ?

Bon Michel, Xavier ne suit plus, il est trop occupé sur ses chantiers

Mais nous autres, on attend les autres épisodes pour faire tourner le compteur

c'est déjà passé

Bon, les Amis   ...

On n'est pas loin des 289 ooo vues alors, il est temps de clôturer la Séquence ARCOA 1060 ...  

Je ne sais pas si c'est en rapport avec mes écrits sur ce bateau ... mais je vous laisse comparer 2 annonces pour le MEME bateau, bien sûr   , et ... séparées de quelques mois ....


 

Je ne sais pas si je suis pour quelque chose concernant cette ré-évaluation  ...  


D'autre part, je suis tombé sur ce document ( de mauvaise qualité ) qui montre qu' à une époque ( fin des années 50 ) il y aurait eu simultanément
- outre la vedette que je vous ai déjà décrite ( dénommée version  CROISIERE )
- une autre version identique à l' extérieur, mais dont les aménagements s'avèrent simplifiés à l'extrème, pour cette version dite " PÊCHE " .



Cette version peche semblant dépourvue
- dans le cockpit au poste de pilotage, de la banquette double pour les pilote et copilote
- dans la cabine du coin dinette pour 4 personnes ( qui se transformait en couchette double en abaissant la table au niveau des assises de la dinette )
- de l'aménagement de l'espace Lavabo / WC
- des 2 penderies séparant de part et d'autre l'accès à la cabine AVant
- la cuisine semble se limiter à un plan de travail, dépourvue du réchaud 2 feux et de l'évier inox ( alimenté en eau par une pompe manuelle ) ...


Je vais vous présenter en exclusivité mondiale VCF ( c'est la première fois qu'elles se trouvent sur le net ) quelques rares photos retrouvées de l' ARCOA 1060 paternel.

Autant j'ai des quantité de films tournés à bord ( en "double 8" )  ...
autant je n'aurai pas d'autres photos à vous montrer  , et il faudra bien vous contenter de celles-ci    , aux couleurs sacrément passées    ...

Sauf erreur de ma part, elles datent de 1964 et ont été prises au Tréport ( 76 ) lors de sa première présence à cet endroit après son achat.



Il y a meme une carte postale de l'époque le montrant dans le coin inférieur droit



Les années suivantes, le pont sera repeint en bleu, puis en blanc cassé.

C'est en 1965 qu'une bande bleue englobant le hublot ouvrant de la cabine AVant sera rajoutée et se terminera à l' arrière de la coque et affinera la ligne, un peu comme cette photo



Ci-dessous, c'est notre 1er carénage. A l'époque, il n'y avait pas d'infrastructure de levage adaptée au poids de la vedette ( entre 6 et 7 tonnes ).
Donc, nous avons fait comme les bateaux de pêcheurs à cette époque, c'est à dire, venir à marée Haute, se positionner au dessus de la plage de galets au fond de l' AVant port...
... et, .. attendre que l' eau baisse, la coque reposant sur sa ligne de quille et sur une béquille de chaque coté, les hélices et les gouvernails ne risquent donc pas de toucher les galets...

Une longue aussière ( que l'on devine tendue au guindeau - manuel   - à l' avant du bateau ) empêche le bateau de redescendre



A coté de l' ARCOA sur sa gauche se trouve l' annexe qui est une petite coque de 2m50 pouvant etre utilisée
- aux avirons
- à la godille
- avec un petit HB de 3 cv
- à la Voile

dont voici une doc retrouvée sur le net ... pour la version sans voile, et dépourvue de pontage AVant qui s'appelait  " LE GAMIN "  





La version à voile était pourvue d'un puits de dérive , d'un pontage avant polyester et s'appelait " LE GALOPIN " ; vous avez ci-dessous les 2 versions



C'est sur ce "frele esquif" que je découvre la navigation à voile, et etre "seul maitre à bord" quand on n' a que 11 ans est une expérience que je n'oublierais pas ...
... et donc le début d' une grande passion


Revenons à notre ARCOA 1060

Sur l' agrandissement de la photo, je vous ai indiqué par un cercle
- rouge la grosse "ouïe" d'aération en bronze chromé qui orientée vers l' AVant permettait une amenée d' air frais vers la cale moteur
- bleu un plus petite "ouïe" d'aération en bronze chromé qui orientée vers l' ARrière permettait l'évacuation de l' air chaud de la cale moteur



Sur les versions suivantes les lourdes pièces métalliques ( un peu encombrantes sur le passavant ) ont été supprimées et remplacée par une pièce en polyester beaucoup moins large
et qui ne servait dorénavant plus qu'à alimenter les moteurs en air frais .



J'ignore comment se faisait alors l' évacuation de l' air chaud de la cale moteur  


Sur cette photo, la béquille TRIBORD a été momentanément retirée, le temps de retirer le fouling et de mettre la couche de peinture protectrice

 

                                                                                                                         Sur cette photo, la béquille a été repositionnée


Voilà ce que je voulais partager avec vous sur cette Belle Vedette ( et ses "soeurs" ) sur laquelle j'ai passé tant de bons moments avec ma famille...

Nous allons donc TOURNER CETTE PAGE , et nous diriger vers d'autres constructeurs de bateaux avec des modèles dont vous ignorez très certainement l'existence ...

... mais dont certains pourraient vous surprendre  


Ce  sera  donc,   A  SUIVRE   !   ... dans de prochains épisodes

Bien Michel, et tu es ou sur les photos

C'est vraiment extra de conserver de telles archives familiales pour les générations futures


pour l'annonce de l' ARCOA, n'as t'il pas une allure déjà vue dans le post

le compteur ayant dépassé les 291 100 vues  , ...

on va vous en remettre un peu 

Dans la série des "raretés" ( et pour UNE fois, je ne vous parlerai Ni de JEANNEAU ni de l' ARCOA 1060 .... )

   


   





Maintenant, ... les questions sont :

1 ) Quel est son constructeur ?

2 ) Quel est ce modèle ?


A   VOUS   de  jouer     

Ha  Ha , .. l' "escroc !!!"  

"Futé  l'Xavier ..."  mais là, .. c'est à vous de jouer   !  


Bon, Allez  ! ... je te donne un indice : c'est PAS un  ... DORAL  

Hello lorsque j'avais cherché mon petit bateau de course j'avais fais des recherches sur le web et je ne sais plus trop mais il me semble que c'était un flyer ou neptune ou cormoran je ne sais plus trop
J'avais éclusé le web à l'époque ....
Christophe